Wolter et Tinie van den Broek sont les 2 propriétaires qui ont fondé Paricla Fijnmechanische Techniek en 1998. Deux ans avant le démarrage effectif de la société, du temps a été pris pour développer une vision et une stratégie pour l'entreprise. Cette vision - basée sur les principes d'amélioration continue, d'innovation et d'investissements - reste encore aujourd'hui la clé du succès de Paricla.
Au début, la production se faisait avec quelques machines conventionnelles et le pas était rapidement franchi vers l'usinage avec des machines à commande numérique. Le parc machines était systématiquement étendu et en 2009, l'entreprise déménageait vers un nouvel atelier au Stadskanaal. La société y dispose entretemps de nombreuses machines CNC et occupe 6 membres de personnel.
Paricla anticipe. Ces dernières années, la société a fortement investi en automatisation afin de pouvoir réduire les délais de livraison, également pour les séries plus importantes et toujours avec des pièces de très grande qualité.
Wolter et Tinie van den Broek, propriétaires : « Il y a deux ans environ, nous avons conjointement décidé d'automatiser et cela pour une raison très simple : c'est un mal nécessaire si l'on désire conserver sa part de marché aux Pays-Bas. Cela se chiffre en heures de broche et en efficience : sans automatisation, nous produisons de 5,5 à maximum 6 heures par jour. Afin de rester compétitifs, nous sommes obligés d'accroître le nombre d'heures de broche et l'efficience. En outre, aux Pays-Bas, il est fort difficile de trouver des ouvriers qualifiés. Nous constatons que les écoles ne parviennent toujours pas à enseigner les connaissances nécessaires pour permettre aux jeunes étudiants de s'orienter rapidement vers notre secteur. Chez Paricla, nous mettons tout en œuvre pour y remédier en proposant des stages à des étudiants talentueux avec une affinité pour le secteur métallurgique. Mais la route est encore longue.
Les deux facteurs suivants ont influencé notre réflexion par rapport aux automatismes : que voulons-nous automatiser et de quelle façon ? Les sujets ont été abordés très ouvertement, ensemble avec notre personnel.
Les travailleurs sont déjà en service depuis quelques années et se posaient naturellement la question de savoir si un robot les remplacerait. Ce n'était bien sûr pas l'intention : cette dernière était surtout de modifier nos procédures. En effet, nous accusions toujours un retard par rapport aux faits car nous n'avions pas nos processus sous contrôle.
Notre recherche a commencé en ligne, puis, nous nous sommes rendus au Techni-Show. Nous avons pu y rencontrer les différents offreurs du marché et nous nous sommes entretenus avec eux. Chez Robojob, un très bon sentiment prédominait dès le départ. Nous nous sommes rendus dans leur showroom de Heist-op-den-Berg et avons pu observer de visu l'entreprise d'usinage dont est issu RoboJob. Nous avons mieux compris la manière de travailler chez RoboJob et bien évidemment par corollaire leur système d'automatisation. C'est au cours de la visite que nous avons été convaincus de la convivialité élevée du Mill-Assist Essential. Il est tellement simple et aisé à opérer.
Ce que nous voulions éviter était de devoir placer 1 robot entre 2 machines. Cette implantation aurait compromis la flexibilité. Nous voulions 1 robot près d'1 machine. Nous pouvons de cette façon libérer 2 machines qui peuvent être mises en service flexiblement.
Il y a quatre mois, notre Mill Assist Essential a été installé sur une fraiseuse Haas VF 2. En raison de la bonne collaboration entre RoboJob et Haas, cette installation s'est déroulée de façon parfaite. Aujourd'hui, nous pouvons cueillir les fruits de notre processus automatisé : l'automatisation de Robojob nous permet actuellement de tourner pendant 16 heures de broche. Nous opérons notre robot également la nuit et pendant les weekends. Le Mill-Assist a tourné au cours de la dernière nuit et a produit 96 pièces finies. La solution est apparue comme un moyen facile d'accroître le nombre d'heures de broche.
Nous sommes particulièrement satisfaits de notre collaboration avec RoboJob. Nous avons pu augmenter le nombre d'heures de broche avec une automatisation très conviviale. L'installation s'est déroulée de façon parfaite en raison de la bonne collaboration avec Haas. Et nous avons pu démontrer que, grâce à l'automatisation, aucun job n'a été supprimé. Au contraire, nous en avons créé. Au moment de l'achat des robots, nous étions actifs avec 4 travailleurs. Nous en avons 6 actuellement. En effet, des moyens financiers se libèrent pour investir, en capacité et en machines. Pour ces raisons, nous allons agrandir notre hall de production afin d'étendre nos processus en production pour nous permettre de continuer à automatiser de façon ciblée dans le futur.