Lors du salon EMO d’Hanovre en 2017, RoboJob a présenté sa nouvelle Tower pour la première fois. Alors que, jusqu’alors, l’entreprise s’était concentrée sur la construction de solutions pour le chargement de pièces, RoboJob a franchi un pas de plus avec la Tower. « Avec la Tower que nous avons présentée à l’époque lors du salon EMO, nous nous sommes engagés sur une toute nouvelle voie », se souvient le PDG, Helmut De Roovere. « Grâce à cette automatisation, vous pouvez à la fois charger des pièces et remplacer des palettes. Le gros avantage, en l’occurrence, est que la solution est construite en hauteur et que vous disposez donc de plus de 10m² d’espace de stockage. Et ce alors que la Tower n’occupe que 1,4m² au sol. »
Fonctionnalités supplémentaires
Depuis 2017, de nombreuses fonctionnalités supplémentaires ont encore été lancées, de sorte que, désormais, des dispositifs de serrage peuvent désormais être remplacés aussi. « Aujourd’hui, les possibilités vont en effet beaucoup loin. Il ne s’agit pas seulement de remplacer des pièces à usiner et palettes mais aussi des dispositifs de serrage comme, par exemple, les systèmes à goupille élastique Hainbuch, les « chuck faces » de Kitagawa, voire les pinces individuelles de Schunk ou SMW Autoblok. De la sorte, nous augmentons considérablement l’autonomie de la machine et il est parfaitement possible de se livrer à la production autonome de produits très diversifiés en très petites séries (high mix, low volume). »
30e installation chez Platteau Subcontracting
La semaine dernière, RoboJob a achevé l’installation d’une Tower sur une Mazak Integrex J-200 S. L’entreprise a donc mis un point final à la trentième installation d’une Tower dans notre propre pays, chez Platteau Subcontracting à Poperinge (Belgique). Dans cette installation, le robot remplace automatiquement les pinces individuelles des pinces de serrage SMW Autoblok. Pieter Cappoen, gérant de la société Platteau Subcontracting est d’ores et déjà aux anges : « Avec la Tower, nous franchissons un pas important dans la progression de notre entreprise. Nous aspirons en effet à augmenter l’autonomie de notre parc de machines. La clé du succès réside pour nous dans la Tower avec des pinces de préhension asservies et remplacement des pinces, combinée avec un centre d’usinage équipé d’outillages en suffisance. Dans notre cas, il s’agit d’une Mazak Integrex J-200 S. Cette combinaison nous permet de créer un programme en une fois, de remplir la Tower de pièces brutes puis, littéralement, d’appuyer sur la touche Start. Le reste se fait automatiquement : le robot se transforme complètement, de même que la machine. Il remplace les pinces du mandrin et, avec ses différentes têtes de préhension, il peut, successivement usiner des pièces d’un diamètre 10 à un diamètre 200. »
Mouvement de rattrapage en Belgique
Cette trentième installation d’une Tower s’est donc déroulée dans notre propre pays et la Belgique n’est certainement pas à la traîne en matière d’automatisation CNC. « Au contraire », affirme Helmut De Roovere. « Nous remarquons qu’un mouvement de rattrapage s’est amorcé l’année dernière. Il arrivera parfois qu’un Belge adopte une attitude attentiste face à une nouvelle technologie. Mais, entre-temps, l’automatisation CNC a fait la preuve de son utilité et les entrepreneurs belges l’ont bien compris. Depuis que le coronavirus a frappé, nous remarquons par ailleurs une augmentation des demandes et commandes de clients belges. Platteau Subcontracting est client depuis longtemps. Il y a 6 ans, nous y avons déjà installé un Turn-Assist 250 sur une Mazak QTN 350. Et il fonctionne naturellement toujours. »
Les 29 autres installations de la RoboJob Tower se répartissent en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Liechtenstein, en Italie, en Suisse et en Israël.