Chef de file international dans le domaine de l’automatisation CNC, RoboJob a pulvérisé tous les records l’année dernière. À ce jour, aucune entreprise belge n’était parvenue à commercialiser autant de systèmes robotisés. Ces résultats, l’entreprise les doit entre autres à une accélération de la demande d’automatisation CNC et à son expansion internationale.
« Depuis un an et demi, nous constatons une augmentation significative du nombre des demandes et commandes », déclare le PDG Helmut De Roovere. « La pandémie n’est pas étrangère à cette évolution. Nos clients comprennent qu’il nous faudra vivre encore pas mal de temps avec ce virus, mais ils ne veulent pas dépendre de son bon vouloir. Nos systèmes robotisés nous permettent de leur prêter main-forte ». Ils ne sont pas insensibles à cet argument comme en attestent les records battus en Allemagne, en France et dans les pays du Benelux. Pour répondre au mieux à la demande, l’entreprise a engagé, en la personne de M. Damien Petit, un vendeur supplémentaire pour le marché français. L’équipe commerciale de RoboJob compte désormais neuf vendeurs.
La demande n’a pas seulement augmenté de manière significative en Belgique, aux Pays-Bas et en Europe occidentale. Cette année, RoboJob a traversé l’Atlantique pour entamer une collaboration fructueuse avec Fusion OEM aux États-Unis. « La situation évolue beaucoup plus vite que prévu aux États-Unis », selon M. De Roovere. « Fusion OEM se révèle un partenaire fantastique qui connaît bien le marché. C’est la raison pour laquelle le démarrage de ce partenariat s’est avéré particulièrement fluide et les commandes ont dépassé toutes les attentes ».
La nouvelle version plus compacte de sa Tower permet dorénavant à RoboJob de s’attaquer à fond au segment le plus avancé du marché. « Nous avons remarqué que nos clients établis en particulier dans les pays du Benelux cultivaient déjà une vision plus évoluée de l’automatisation. Si le chargement de pièces à usiner satisfait bon nombre de clients, d’aucuns réclament des machines jouissant d’une autonomie accrue. Pour répondre à cette attente, nous avons lancé, à la fin de l’année dernière, la nouvelle version plus compacte de notre Tower. Parce qu’il nous permet de proposer à nos clients 72 heures d’usinage autonome, cet équipement suscite d’ores et déjà un intérêt considérable ».
Pourtant, le coronavirus s’accompagne d’une foule de défis inédits, surtout au niveau de la chaîne logistique. « Il s’agit là du défi majeur auquel l’ensemble de l’industrie sera confronté en 2022 », estime M. De Roovere. « Pour le moment, la demande de nombre de composants est beaucoup plus importante que l’offre. Les prix et les délais de livraison ne cessent d’augmenter. En tant que chef de file du marché, nous jouissons fort heureusement d’une excellente collaboration avec nos fournisseurs, laquelle nous permet de limiter au maximum la pénurie de composants. Nous en aurons besoin parce que nous avons l’intention de placer la barre plus haut encore et de battre à nouveau tous les records en 2022 ! »
S’agissant des événements et salons professionnels, il faudra encore patienter : Le TechniShow a été reporté à la fin de l’été. Rien ne s’oppose à ce que les clients et professionnels impatients prennent rendez-vous dans l’intervalle.
